Oniros
Messages : 8 Date d'inscription : 04/09/2008
Feuille de personnage Neko de: Kitty =3 Maître de: Mes bêtises ! Travail: Faire n'importe quoi
| Sujet: OoOo Niros [V] [Terminé] Jeu 4 Sep - 19:39 | |
| La vie est un rêve, mais rêver n'est pas vivre. Aucun ne lui a été attribué à la naissance Oniros, le rêveur 18 années Mâle Qui peut le savoir? Soumission assurée A trop rêver le monde, on ne vient à préférer le rêve au monde. Oniros n’est sans doute pas facile à vivre. Seriez vous capable de supporter un chaton qui grimpe aux rideaux, déchiquète votre moquette et renverse son eau sur le parquet ? Il ne le fait pas exprès certes mais après maintes exaspération et punitions, vous cherchez à vous en séparer rapidement. Mais si avec ça vous souhaitez toujours le garder près de vous, alors vous découvrirez un cœur noble, bien qu’un iota polisson. En matière de bêtise, il en connait un rayon, néanmoins c’est en maraude qu’il s’y retrouve le mieux. Mais là encore, c’est indépendant de sa volonté, et cela ne le dérange absolument pas. En effet, Oniros souffre de ce que l’on pourrait qualifier de kleptomanie passagère. Chaparder autrui n’est pas chose aisée, mais lui l’exécute sans trop d’entrave. C’est un dieu du larcin, s’il en existe un. Néanmoins, ce qu’il s’efforce de voler et pour le moins sans intérêt. Une barrette, une pince à linge, une poignée de porte… Tout y passe. Cette canaille vous en fera voir de toutes les couleurs et bien souvent vous passerez vos nerfs dessus. Le seul souci est que malgré cette façade de vaurien, il n’est rien qu’un petit garçon sensible aux remarques, vulnérables aux coups infligés et gardant en mémoire tout acte irascible commis à son égard. C’est un être qui peut être d’une affection sans nom et d’une gentillesse sans borne. Tout cela passé en revu, il ne reste que sa légère paranoïa. La confiance lui est presque inconnue et bien souvent s’est-il retourné dans la rue, croyant à tort être suivi. En matière affective c’est du pareil au même. Lui impose t-on son amour qu’il réclame la maintenir captive de son être, au détriment des autres. Jalousie est sœur de paranoïa chez ce chat et personne n’arrivera à le lui décoller de la peau.
Se yeux limpides d’un bleu Prusse vous observent et ne vous quittent plus du regard. Quelques unes de ses mèches myosotis lui tombent négligemment sur le nez, repoussées continuellement par son souffle. Ainsi fait, il aurait pu être dans une autre vie un Morpho, ce genre de papillon bleuté reflétant les rayons solaires. Il ne ferait pas son âge, même dans quelques années. Sa peau sans défauts aux teintes angéliques fourvoyait ceux qui le jugeaient. La jeunesse éternelle peut sembler être un don aux yeux de beaucoup, cela n’en est pas moins handicapant la plupart du temps. L’air canaille s’envole quelques fois de son minois pour laisser place à cette lassitude légèrement craintive qui lui donne son charme de garçonnet. Un masque qui n’est pas sans plaire à la gent féminine, ne serait-ce que par l’apparition d’un sentiment maternel à son égard. Son cou est bien souvent orné d’un ruban en soie d’un bleu cobalt au milieu duquel pend un grelot tintant sa complainte à chaque pas de son propriétaire. Sa taille n’excède pas la moyenne des femmes et dans la rue, bien des femmes lui dépassent le museau. Frêle est un qualificatif approprié. Discret, sans intérêt pareillement. La satisfaction qu'il tire après avoir commis brillamment un vol, la tendresse, faire ses griffes sur un tapi ou quelque chose d'approchant, détruire les rideaux, grimper au plafond, dormir lové contre quelqu'un, qu'on le pardonne... Rêver. Qu'on le regarde intensément dans la rue, le piment, qu'on le délaisse, éprouver de la jalousie, le refus, les cages... L'insomnie. L’histoire d’Oniros n’est pas extraordinaire et la conter ici n’amènera pas une foule d’exclamations et d’applaudissements. Néanmoins, il vous faut bien connaitre son passé, aussi insipide qu’il soit. Bien que né rêveur, sa vie n’a rien d’un rêve. Il vu le jour un soir d’été dans une rue étroite et sombre. C’était l’une des soirées les plus chaudes de l’année. La chaleur pesait comme du plomb sur les immondices jetées à terre, projetant dans les ruelles son haleine pestilentielle, où se mêlait l’odeur des melons pourris et du poisson avarié. C’est dans cette puanteur omniprésente qu’il naquit. Là, derrière une benne à ordures, la mère d’Oniros, Neko en son état, fut prise d’une douleur vive. Son nez, extrêmement endurci envers ces odeurs infâmes, elle ne s’occupa pas de l’endroit où mettre bas et du reste, elle avait mal dans tout le milieu du corps, et la douleur tuait toute sensibilité aux sensations extérieures. Elle n’avait qu’une envie, c’était que cette douleur cessât, elle voulait s’acquitter le plus vite possible de ce répugnant enfantement. C’était son cinquième. Tous les autres avaient eut lieu dans des endroits similaires. Aucun n’avait été élevé par ses soins, chacun abandonné sur le ciment, livré aux griffes terribles de la ville. Quand les douleurs se précisèrent, elle s’accroupit et accoucha sur un tas de saleté et trancha d’un couteau de cuisine le cordon de ce qui venait d’arriver là. Mais voici qu’à cause de la puanteur, elle tourna de l’œil, bascula sur le côté, roula contre une poubelle débouchant sur la rue et jusque sur le pavé, restant là en pleine rue, le couteau à la main. On crie, on accourt, les badauds font cercle, on va chercher la police. La Neko est toujours là, couchée par terre, le couteau à la main, et elle revient lentement à elle. On lui demande ce qu’elle fait ici.
« Rien. »
On lui demande ce qu’elle fait avec ce couteau.
« Rien. »
On lui demande pourquoi ce sang sur sa robe.
« Je me suis coupée. »
Elle se lève et prétextant être pressée s’en va. Mais voila que, contre toute attente, la chose près de la poubelle se met à crier. On va y voir et sous un essaim de mouches, au milieu des entrailles et des têtes de poissons, on découvre le nouveau-né, on le dégage. On le confie rapidement à une nourrice, la mère est arrêtée. Et comme elle ne fait aucune difficulté à avouer qu’elle aurait sûrement laissé crever le marmot, comme du reste des quatre précédent, on la traduit en justice, on la condamne pour infanticide réitéré et, quelques semaines plus tard, on l’enferme à perpétuité.
L’enfant se porta bien, changeant constamment de nourrice, balloté aux quatre coins de la ville. La première à l’élever se retrouva en quête d’un nom. Et il lui vint lorsque le bambin dormait. En effet, il avait la fâcheuse habitude de gesticuler durant ses phases de sommeil, faisant savoir à tout le monde qu’il rêvait. On lui donna le prénom d’Oniros, le dieu grec du sommeil. Il atteint ainsi rapidement l’âge d’être vendu et dû être conduit dans une animalerie où un homme sérieux l’acheta. Il possédait déjà une bonne dizaine d’hybrides qui le servait dignement. Mais il n’avait pas encore acquiert d’un matou qui faisait ses griffes sur le tapi et s’empressait de chaparder tout ce qu’il pouvait trouver. Ainsi il ne resta pas très longtemps avec lui, se séparant gracieusement de son bien en l’envoyant paitre dans la nature. Le chaton vécu sa vie à voler autrui et à embêter les commerçants qui l’avaient surnommé le Pardeur. Mais en raison de sa notoriété grandissante, il fut vite la cible de la fourrière qui, malgré maint échecs, réussi à le capturer pour le mettre sous les barreaux.
Code: Bravo! On rêve trop souvent les yeux fermés, il faut plutôt rêver les yeux ouverts. | |
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Ayumi Kurosaki Kawaii Neko
Messages : 165 Date d'inscription : 19/06/2008 Localisation : Larme au yeux devant la pleine lune cacher...
Feuille de personnage Neko de: Shisui Yamada Maître de: d'elle même..poétique XD Travail: Aucun elle est Neko^^
| Sujet: Re: OoOo Niros [V] [Terminé] Ven 5 Sep - 18:06 | |
| Bienvenue J'adore ta présentation et amuse toi bien! | |
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