Shuushin' Neko
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Shuushin' Neko

Venez dans cette univers tout à fait anormal où vous pourrez être maître d'un Neko ou être le Neko à vous de choisir!
 
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 L'espérance : un rêve qui veille.

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Oniros

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MessageSujet: L'espérance : un rêve qui veille.   L'espérance : un rêve qui veille. Icon_minitimeSam 6 Sep - 8:34

Ambiance Musicale

« Il est possédé par le diable ! »


Une bonne femme d’une cinquantaine d’années, les joues roses, le teint frais, le tour de taille rocambolesque, une poitrine à faire pâlir d’envie une vache après l’enfantement et quelques poils sur le menton, venait de lâcher cette menace en vociférant dans le magasin. Furieuse, elle arpentait de long en large la salle, faisant voler balais et autres ustensiles au grand dam des pensionnaires permanents des cages adossées au mur. C’était une fâcheuse habitude chez cette quinquagénaire de piquer des crises de rage, et tout le monde en subissait les conséquences. Ca arrivait une fois par semaine environ, sans compter les jours de fête et les jours fériés. Une fois pour des factures, une autre pour quelques moucherons, tout y passe, rien n’est laissé sans commentaire. La ménagère ne mâchait pas ses mots non plus, et beaucoup portaient de sympathiques surnoms comme « corniaud » ou « grand dadais », d’aucun n’était épargné de son intarissable courroux. Sa voix par ailleurs, portait sur plusieurs rues et par temps clair elle pouvait atteindre le bout de l’avenue. Elle était constamment suivie de son « Popol ». Un cabot famélique aux yeux fous, la bave aux lèvres, qui aboyait et grondait en fixant les Nekos tapis dans leurs cages. C’était une sorte de sale chien, incapable de sentiment, hormis avec sa forte maitresse. Il s’égayait à lui lécher le cou, à hurler aussi fort qu’elle lors de ses crises et à remuer la queue pour avoir un sucre. Une vilaine bête.
Quoi qu’il en soit, elle semblait en colère, une fois encore. La propriétaire avait toujours son mot à dire et même son mari, un homme corpulent de concert, à la moustache en manque d’engrais azoté ne pouvait rien y faire. S’il n’avait pas cette coupe de hippie en mal de stonitude, ces lunettes ridicules et cette veste aux fleurs multicolores, il aurait put être boucher. Il s’appelait Gus et elle Germaine, un couple exemplaire. Surtout un couple en finalité, car ils faisaient tout ensemble. Ils avaient d’ailleurs acheté cette vieille boutique ensemble, la retapant intégralement. Ils y vendaient des Nekos bon marché, c’était un phénomène de mode sur lequel il ne valait mieux pas cracher et ces deux là l’avait bien comprit. Le bon vieux Gus prit la parole et dit :


« Mais voyons Germaine c’est impossible. C’t absolument impossible qu’un garçon comme ça soit posséder par le diable. Pi c’est pas un être humain le gaillard, c’est qu’un chat et un chat ça ne porte pas la bête en lui. Il fait déplacer les objets ? Non ! Tu vois bien qu’il est pas dangereux s’pauvre gars. »

La grosse dame n’avait pas l’air d’appréhender le fait que sa tendre moitié lui fasse barrage et envoya valdinguer un seau sur une cage toute proche et se remit à brailler :

« Il bouffe pour trois celui-là, agresse Popol par ses propos et lui n’hésite pas à le faire glapir lorsqu’il lui vole sa pâté ou ses jouets. Ce n’est ni un chat ni un garçon, ce n’est qu’un immonde bâtard, voila ce que c’est ! »

Gus prit son courage à deux mains et gonfla la poitrine qui était bien bombée de graisse avant de lâcher :


« Jeee… Je n’suis pas d’accord Maimaine ! Et c’n’est pas toi qui fais la loi ici ! Il ne sera pas balancer dans la nature ce p’tit gars, point final! »

« Maimaine » le considéra comme s’il était en orbite stationnaire autour de la planète Freak. Pour elle, il avait dû se taper un champignon magique de trop et s’en était assez pour lui clouer le bec. Finalement elle sonna la retraite avant de se retrancher derrière une mine renfrognée et un flot de jurons étouffés tout en ramassant le seau et se terrant sur son siège au fond de la boutique.
Oniros s’en tirait à bon compte finalement et il remercia le ciel de lui avoir épargné une autre scène de ménage qui aurait duré une éternité. Elle l’avait réveillé par ses cris hystériques et sa torpeur persistait malgré ses oreilles qui vrombissaient encore. Gracieusement, Gus l’aspergea avec un seau d’eau gelée avant de lui annoncer que bien qu’il l’ait soutenu ce n’était pas une raison pour se la couler douce. Le chaton releva la tête, surpris, mais passé le choc initial, ce froid lui sembla bon et il le laissa le tirer du coaltar où il croupissait. Il s’écroula dans la flaque formée par la giclée. Il avait mal jusque dans les ongles et cela lui donnait la nausée. La petite nausée du matin. C’est vrai que lorsqu’on dort dans une cage, tout contorsionniste que l’on soit, on choppe aisément des courbatures. Il resta là, à regarder l’arrière du panneau de la porte d’entrée passer de « Ouvert » à « Fermé», indiquant l’ouverture de la boutique au public. Gus boutonna sa chemise, soigna sa chevelure et afficha un large sourire. C’était parti pour une autre journée mémorable.
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Onaku Kitty

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MessageSujet: Re: L'espérance : un rêve qui veille.   L'espérance : un rêve qui veille. Icon_minitimeSam 6 Sep - 13:03

Kathleen n'avait pas l'habitude de passer par cette rue, c'était la première fois. D'ailleurs, elle n'avait tout simplement pas l'habitude de sortir de chez elle, mais d'ordinaire elle se forçait à «prendre l'air» comme disait ses parents, passant généralement par le parc, endroit qu'elle appréciait particuliérement en raison de ses énormes chênes, sous lesquelles elle pouvait passer des heures à ne rien faire. Seulement voila, aujourd'hui le parc était rempli de personnes: couples, étudiants, ou encore personnes agées promenant leurs chiens. C'est pour cela qu'elle avait décidée de prendre un autre itinéraire ce jour là.
La rue était sombre et il y faisait assez frais, elle voulait en sortir au plus vite et elle n'aurait pas remarqué l'animalerie si des bruits particuliérement sonores ne l'avait pas fait sursauter.
Elle s'arrêta devant et remarqua le petit homme joufflu, semblant sortir tout droit de vacances à la plage avec sa chemise à fleurs, qui la fixait avec un petit sourire au coin des lèvres. Sourire que tout les vendeurs connaissent voulant clairement dire «Viens ici petite, tu seras mon pigeon du jour».
Elle aurait volontiers passé son chemin mais la curiosité l'obligea à franchir le pas de la porte. Elle s'attendait à tout sauf à ce que le vendeur lui saute littéralement dessus pour lui montrer ses «meilleures offres». Peu habituée à ce genre de chose, Kitty s'éloigna de lui et dit d'une voix douce mais assez ferme pour qu'il la laisse tranquille:


«Je ne fais que regarder.»

Une mine déçue se peignit sur le visage du vendeur et elle faillit avoir pitié de lui.
Elle se détourna de lui pour examiner les cages , toutes trop petites pour leurs occupants. Elle se sentit mal et son coeur se serra. Elle regrettait d'être rentrée dans le magasin, elle aurait du passer son chemin, ça lui aurait évité d'avoir le coeur brisé.
Une cage attira son attention et elle se pencha pour regarder son occupant.
Un jeune neko s'y tenait, trempé de la tête au pied, elle croisa son magnifique regard bleuté et elle s'agenouilla pour mieux le voir.
Le vendeur s'approcha mais elle le remarqua à peine, perturbée.


«Combien coûte-t-il?»

Sa question cingla dans l'air ,montrant son antipathie envers les dirigeants de l'animalerie.
Elle se releva et jeta un regard froid au vendeur qui, déboussolé, semblait ne pas être prêt à répondre.


«Z'êtes sûre d'vouloir le..»

Elle le coupa:

«Pourriez vous répondre à ma question?»

Le vendeur comprit alors qu'il avait là un moyen de se faire de l'argent et de se débarasser du neko que sa femme détestait le plus, car elle les détestait tous sans exception cela va sans dire. Tant pis pour la fille si elle regrettait ce geste après, il ne serait en aucun responsable. Il sentit le regard de sa femme peser sur lui et s'approcha de la jeune fille. Il posa sa main sur son épaule et l'éloigna de la cage:

«Eh bin vous voyez, c'est qu'il est pas gratuit, m'avez l'air jeune alors j'peux vous faire un prix si vou'voulez....»

Après une dizaine de minutes de négociations, Kitty obtenu du vendeur la moitié du prix qu'il voulait lui imposer.
L'air maussade , l'homme se pencha vers la cage du neko:


«C'est ton jour d'chance qu'on dirait.»

Il l'ouvrit et s'éloigna pour parler à d'autres clients potentiels.
Kitty, le coeur battant, attendit que le neko sorte de la cage.
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MessageSujet: Re: L'espérance : un rêve qui veille.   L'espérance : un rêve qui veille. Icon_minitimeSam 6 Sep - 18:18

Si l’on vous a un jour raconté du mal concernant le vide, sachez que tout cela est faux. Le vide c’est comme une façon simple de se remettre en question, un bon trou noir absolu qui englobe les idées, les pensées puis les mixe dans tout les sens. Vous, pendant ce temps là, vous êtes tranquille, vous ou plutôt votre cerveau. Cela permet entre autre de faire l’impasse concernant les soucis quotidiens, d’autres verront cela comme un moyen de rencontrer le tout puissant ou de voir les ninjas invisibles, mais cela n’a pas encore été vérifié.
Ce vide, c’est ce qui aspira le cerveau du Neko juste avant de sombrer dans un semi sommeil. Non qu’il en ait réellement besoin mais c’était plutôt l’ennui d’une énième journée dans un une pièce sans cuisine sans salle de bain, agrémenté d’une fenêtre avec barreaux en prime, qui lui faisait préférer le vide.
Alors qu’il zonait intégralement dans la 4eme dimension, il crut percevoir un son cristallin dont il n’était pas accoutumé avec les deux propriétaires. Ce son paraissait si proche qu’il crut en premier lieu à un tour que lui jouait son imagination. Mais une petite voix en son sein le pria de lever une paupière pour le prouver. C’est alors qu’il l’aperçut. Un visage, ou plutôt des bribes striées de visage séparées par des barreaux de métal. C’était une jeune fille qui ne devait pas avoir 20 ans et sa voix était comme le joyeux babil d’un ruisseau. Il n’avait que rarement entendu ce son durant son existence et surtout pas provenant de Germaine. En comparaison la sienne se rapprochait volontiers d’une bonne grosse cascade du genre Yellowstone déferlant sur des rochers. Rien de séduisant en outre. Sortant d’un coaltar brumeux il se demanda pourquoi parlait-elle devant sa cage n’arrivant pas à distinguer clairement les mots. Puis il comprit que sa misérable condition devait être un poil risible et elle s’était sans doute approchée pour se moquer de lui. Il aurait bien rit de concert s’il n’était pas l’objet de cette raillerie ce qui le vexait quelques peu. Il était d’ailleurs prêt à sombrer à nouveau lorsqu’il comprit qu’il avait tord la concernant. Elle semblait… Non ? Elle voulait le… Hein ? L’acheter? Lui ? Il se passa un doigt dans l’oreille dont les poils mouillés avaient dû altérer son audition. Si elle souhaitait l’acheter, pourquoi pas le lui demander ? Il est vrai qu’avoir quelques attribut félins dans cette société vous retirait toute trace d’humanité, mais tout de même… Devant un chat, on lui fait des « Oh ! Le minouminouminou. » Ou bien des « Hein le chouchou qu’il est chouchou. ». Bref des trucs inintelligible autant pour l’humain que pour le chat qui n’en a rien à secouer d’une marque d’attention orale. C’est une réaction habituelle et plutôt bête, mais c’est comme ça. Cependant devant un chat qui aurait des traits humains et une compréhension identique cela reste beaucoup plus difficilement réalisable éthiquement parlant. Les Nekos, ceux possédant un minimum d’empathie et de lucidité, ressentent bien cette gêne omniprésente chez chaque acheteur potentiel. La fille aussi rousse que le feu crépitant n’avait pas échappé à la chose.

Il ne voulait pas afficher pour le moment sa vexation, car il savait que trop bien le proverbe « Humain déçu, place de perdue. ». Une mèche pendouillait sur le bout de son nez lorsqu’il tenta de regarder de plus près cette jeune femme. Elle avait des cheveux roux sensuels à souhait, la peau blanche de ses épaules semblait appeler les caresses… Il se demanda ce qu’elle pourrait bien faire de lui.

Gus s’était évidemment, comme une sangsue, littéralement collé à elle lui donnant l’agréable « p’tite dame » comme il avait l’habitude de surnommer les jeunes filles. Elle avait eut de la chance de passer à côté des blagues vulgaire du bonhomme jusqu’à présent et elle allait passer à la casserole désormais. Il lui flasha ses deux dernières ratiches, sa conception personnelle d’un sourire, avant d’entamer une espèce de monologue concernant le prix apparemment…


« Ah ben vous voyez c’est un sou neuf le p’tit bonhomme ! Une sacrée bête celui-là, j’vous l’assure. Il vient de prendre son bain la canaille et j’peux vous dire que c’est passé de l’odeur de chat qui pue à l’odeur de chat mouillé en un rien d’temps. »

Puis il se mit à rire de ce rire qui vous donne des frissons. Un rire tellement gras que même un Big Mac supplément mayonnaise ne l’égalait pas. Oniros se demanda s’il était prompt à la pitié parfois. Non parce que ses blagues, s’il pouvait nous les épargner ce serait une véritable bénédiction de sa part. Le Nekos resta là à observer ce qui allait advenir. Mais finalement un compromis advint et Gus ouvrit la porte sèchement avant de déclarer que c’était son jour de chance. Il ne voyait pas vraiment en quoi par ailleurs… Quoi qu’il allait pouvoir se dégourdir les pattes hors ses heures de promenade et en cela c’était une chance. Il sortit finalement la tête la première et atterrit sur le sol à quatre pattes. Se relevant lentement sentant quelques gouttelettes s’écraser à terre, il finit par atteindre sa posture normale, non sans difficultés. Il regarda sa nouvelle maitresse droit dans les yeux avant de lui lâcher un « Bonjour » détaché. Il dévisagea ensuite Germaine qui le foudroyait du regard, son Popol tout fébrile sur ses genoux monstrueux. Un sourire s’étendit sur les traits du Neko lorsqu’il lui fit un signe de la main en déclarant non sans une pointe de sarcasmes :

« Heeey ! Salut à vous madame qui n’est pas aimé et qui n’est pas aimable, je ne remettrais plus jamais les pieds ici, A ça non ! Ciao Popol… »

Puis il ajouta tout bas.

« Infecte clébard… »

Et il croyait vraiment pour la première fois tout ce qu’il venait de dire. La dame elle jura dévoilant ses dents jaunâtres :

« Va Maudit, que je n’te revois plus ici ! »

Et c’est bien ce qu’il comptait faire. Il se tourna vers sa maitresse avec une large banane avant de lui lancer un regard polisson lui implorant qu’il était temps de prendre congé.
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Onaku Kitty

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MessageSujet: Re: L'espérance : un rêve qui veille.   L'espérance : un rêve qui veille. Icon_minitimeDim 7 Sep - 8:14

Kitty observa le jeune neko sortant de sa cage. Il était un peu plus grand qu'elle, la hauteur parfaite pour...
Honteuse de ses propres pensées ,elle répondit par un petit sourire au bonjour du neko. Elle se tourna ensuite vers la femme et son chien, qu'elle n'avait jusque là pas remarqué.
La bave aux crocs, le chien les observait ,le regard fou. En général, Kitty aimait les animaux mais il y avait une limite à tout et elle aurait volontiers jeté l'atroce cabot par la fenêtre si on lui avait permis. Elle jeta un regard écoeuré au chien et frémit en l'entendant aboyer.
Elle se détourna de lui pour essayer de mieux voir le neko malgré la faible lumière présente dans la boutique.Il avait seulement un an de moins qu'elle d'après le vendeur.
18 ans.
Jeune, frais et mignon. Elle se demanda comment il avait pu atterir ici et y survivre. Ses pensées se tournèrent vers son appartement, le bazar qui s'y trouvait et la question qui lui vint à l'esprit fut seulement: «Qu'est ce que j'ai fais? »
Elle savait qu'elle avait agi sur un coup de tête, elle ne regrettait pas mais elle n'était pas sûre que la vie qu'elle pouvait offrir au neko lui plairait, elle ne savait pas non plus ce qu'il voudrait manger ni où il allait pouvoir dormir. Elle y réfléchit une ou deux secondes et se dit qu'il lui suffirait d'ôter tout ce qui se trouvait dans la pièce qui lui servait de bureau et d'y mettre un lit et autre.. Il faudrait aussi qu'elle range son chez elle qui était toujours couvert de feuilles blanches , de vêtements...Elle n'aimait pas ranger et tout était en vrac chez elle mais tout ce qui trainait était propre et il n'y avait aucune chance de trouver une chaussette sale ou un restant de pizza.
Il se tourna vers elle et elle sut qu'il voulait s'en aller. Elle ne comprenait que trop bien son envie de partir. Elle hocha la tête et tourna les talons sans jeter un seul regard aux deux affreux et leur clébard enragé. Elle plaignait les autres nekos qui devaient les supporter tout les jours et elle espéra qu'ils soient bientôt adoptés.
Elle sortit dehors et une douce brise l'accueillit, soulevant légérement sa jupe .
L'air pur du dehors lui fit énormément de bien ,et elle sentit l'opression qu'elle avait ressenti dans la boutique la quitter. Et elle se tourna vers le neko avec un grand sourire:


« Kitty, enchantée. »

Elle l'observa à la lumière du jour et apprécia ce qu'elle vu.
Non, elle ne regrettait en aucun cas ce qu'elle venait de faire, elle espérait simplement qu'il se plairait avec elle.
Puis ses pensées divaguèrent un instant vers ses parents et elle décida de ne pas leur en parler, elle n'était pas sûre qu'ils seraient heureux de savoir qu'elle vivait seule avec un garçon.


Dernière édition par Onaku Kitty le Dim 7 Sep - 14:13, édité 1 fois
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Oniros

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MessageSujet: Re: L'espérance : un rêve qui veille.   L'espérance : un rêve qui veille. Icon_minitimeDim 7 Sep - 12:06

Ambiance Musicale

Lorsque la fille eut finie, il la suivit de bonne grâce. La lumière l’aveugla en premier lieu, mais il fit comme si de rien n’était, son plaisir de retrouver le monde était plus fort que tout. La ruelle était sombre en raison des immeubles se rejoignant à leur sommet. On se serait cru prit au piège dans cette odeur de renfermé mêlée aux miasmes infâmes des relents de porc brûlé. Mais cela ne le dérangeait guère, car pour lui, ce parfum avait l’effluve d’une liberté retrouvée et de son changement de vie enfin accomplit. Il régnait une forte chaleur et une cacophonie incroyablement variée dan les rues environnantes. Cela était sans doute dû à cette fameuse journée qu’est le Samedi sous le soleil. Un jour où tout le monde se précipite dehors pour faire les fous. Les longs pétales dorés en provenance de l’astre solaire n’arrivaient pas à percer dans cette rue, c’est pourquoi la jeune fille l’amena en dehors, là où enfin il put pomper une pleine poumonnée d’air. Il le respira avec concupiscence et détachement tout ensemble. Il s’étira de tout son long, poussant un long soupire, pensant que bientôt il pourrait refaire son petit fêlé comme avant. Il voulait lui poser mille questions, mais s’en abstient pour l’instant car il se devait de bien peser ses mots pour le moment. Il voulait en particulier lui demander quelle taille faisait son appartement. Il savait fort bien que promiscuité rime avec sécurité, mais pour lui, une autonomie même légèrement ne serait pas de trop.
Il sentit un vent frais lui chatouiller la nuque, venant ensuite enchevêtrer ses cheveux devant ses yeux. Il dû se dépatouiller pour les remettre à leur place et lorsqu’il eut fini, la première image qu’il vit fut la jupe de sa maitresse se soulever. Il détourna vite le regard, espérant qu’elle ne l’avait pas aperçut. Ses joues s’empourprèrent un brin mais il fit comme si de rien n’était. Finalement, elle rompit le silence en lui présentant son nom. Kitty. Un chaton ? C’était mignon comme prénom, lorsqu’on est encore petit bien sûr, mais lorsqu’on grandit, cela peut vite devenir gênant. Il s’abstint d’abord de répondre et n’eut garde de faire un mouvement. Mais elle insistait pour lui faire décrocher un mot et il se vit donc dans l’obligation de rompre si la rupture était inévitable. Il lui dit alors avec véhémence :


« Enchanté, moi c’est Oniros ! Hey bien je suis reconnaissant que vous m’ayez tiré d’ici, je commençais à désespérer… Surtout que vous êtes très jolie et… »

Il regretta tout de suite ton impétuosité en se mordant les lèvres si fort que ses yeux ont commencé à larmoyer. Surtout qu’il s’était dit de ne pas commencer tout de suite avec ses âneries, c’était déjà foutu… Il se s’éprit de ses pieds pendant quelques secondes attendant qu’elle le punisse pour son audace.
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MessageSujet: Re: L'espérance : un rêve qui veille.   L'espérance : un rêve qui veille. Icon_minitimeDim 7 Sep - 14:11

Oniros. C'était son nom. Elle s'en délécta intérieurement et mis un instant à comprendre le reste des paroles du neko.
Lorsque le jour se fit dans son esprit elle le regarda ,surprise, et rougit sans s'en rendre compte.
Un léger sourire se dessina sur ses lèvres et elle eut un petit rire.


« Merci, c'est gentil. Juste une chose, ne me vouvoie pas ça me fait... »

Elle eut un frisson.

« ..trop bizarre. Je ne suis pas vraiment plus vieille que toi, alors ce n'est pas la peine. A moins que... tu veuilles que je te vouvoie..?»

Elle lui lança un regard espiègle et rit franchement:

« Mais j'avoue qu'en vouvoyant quelqu'un que je verrais tout les jours je me sentirais un peu snob!»

En voyant la tête que tirait Oniros, elle se dit que ce n'était pas la réaction à laquelle il s'attendait. Elle détourna les yeux et regarda les gens qui allaient et venaient dans la rue ensoleillée.
Elle n'avait pas vraiment envie de cotoyer la populace pendant l'après midi mais elle n'avait pas le choix, elle ne pouvait pas demander à Oniros de dormir sur le canapé, qui n'était pas très confortable soit dit en passant, le premier soir et pourtant... elle soupira, même si ils achetaient un lit ce jour ,il ne serait pas livré avant le lendemain.
Elle se tourna à nouveau vers le neko.


« Je suis désolée, je n'avais pas prévu de ramener quelqu'un chez moi alors...tu devras dormir dans mon lit ce soir, je prendrai le canapé. Ca ne te dérange pas? »

Sans attendre sa réponse elle se mit à marcher d'un pas gai dans la rue. Elle avait chaud et la présence de toute cette foule l'angoissait. Elle prit sur elle et se consola en se disant que ça ne durerai pas longtemps. Elle adressa un sourire à Oniros.

« Il faut que nous t'achètions un lit, euh..double ou simple? Ah..et des vêtements aussi...euh..il y a quelque chose que tu désires en particulier? Vu que nous fesons des courses cette après midi autant tout prendre en même temps, à moins que ce ne soit un objet difficile à trouver et dans ce cas..dans ce cas...ça reviendra au même.. »

La jeune fille se rendit compte qu'elle était bavarde et que ses paroles n'étaient pas très cohérentes, contrairement à ses habitudes, et elle se mordit les lèvres. Elle lança un regard désolé au neko:

« Je parle beaucoup, excuse moi... »

L'horloge de l'église sonna midi. Elle regarda Oniros ,se demandant s'il était bien nourri à l'animalerie.

« Tu as faim? Qu'est ce que tu veux manger? »
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Oniros

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MessageSujet: Re: L'espérance : un rêve qui veille.   L'espérance : un rêve qui veille. Icon_minitimeLun 8 Sep - 19:37

Sa maitresse n’avait apparemment pas entendu sa réponse osée. Il se détendit donc et pendant qu’elle le remerciait il apprécia crescendo sa semi liberté en observant l’environnement.
Derrière lui se trouvait un mur immense. Vétuste et effrité par endroits, celui-ci avait tout de même tenu bon face aux affres du temps. Un arbuste aux fleurs violettes avait élu domicile dans une des nombreuses fissures qu’offrait le géant de pierre.

Une brise passa, détachant des arbres voisins quelques fleurs et les lourdes grappes du lilas balancèrent dans l’air alangui leur pléiades d’étoiles. Contre le mur, Oniros vit une sauterelle stridulante qui se mit à crisser appelant sans nul doute une femelle à venir partager sa couche. Puis il se retourna lorsque la phrase de sa maitresse se termina. Il n’avait pas bien entendu mais cela parlait du vouvoiement… Lorsqu’elle se mit à rire, de son rire cristallin, il revint à lui et rit à son tour, renforçant l’aspect comique de la situation. Apparemment elle lui avait posé une question, mais ne sachant que dire, il fit comme si de rien n’était en la dévorant des yeux. Qu’est-ce qu’il pouvait être crétin parfois… Elle ne voulait donc pas le vouvoyer, trouvant cela trop bourgeois. Il se dit que ce n’était pas impossible et qu’il pouvait y arriver. Ainsi donc, il se gratta le sommet du crâne tout en réfléchissant, quelque chose de pas facile je vous l’accorde. Mais lorsqu’elle lui avoua qu’il allait sans doute dormir dans son lit ce soir il la considéra avec de grands yeux ahuris avant qu’elle ne l’apaise en précisant qu’elle prendrait le canapé… Rhoo, il aurait préféré le canapé, c’était plus drôle à déchiqueter… Il se contentera des draps. Il souriait déjà de plaisir à la vue du bazar qu’il allait mettre. Un plan machiavélique germait dans son esprit, il voyait déjà l’étendu du zoo qu’il allait créer… Bref il pensa à la fill… sa maitresse… Si la forêt savait de quoi était capable la hache, elle ne lui aurait pas fournit le manche ! D’un seul coup sec, elle l’entraina dans l’épaisse foule. L’air éffarouché, il déambulait au bout des minces doigts de cette dame. Il sentait cette vraie chaleur, elle lui montait à la tête, ou était-ce tout simplement le fait de se tenir debout, le dos bien droit pour la première fois depuis des lustres. La veine de sa tempe cognait assez fort pour que d’ordinaire il l’entende néanmoins au vu de son état d’ahurissement, il n’y prêtait guère attention. Les sons s’entremêlaient, c’était différent lorsque l’on se trouvait à l’intérieur car la vitre assourdissait le tout pour le bien être des Nekos. Il pouvait se repaitre en air, en bruit, en odeurs, bref en liberté. Les odeurs tranquilles de la rue nettoyée de toute insanité flattaient sa narine. Un vague parfum de béton et de chien mouillés, du pollen qui avait reprit sa course folle afin de trouver un partenaire et enfin des plumes de quelques oiseaux du coin. Rien de bien agressif pour lui. Pour la première fois depuis son arrivée en cage, il pouvait respirer presque librement, sans avoir les immondes refoulements de renfermé, de sueur, de sperme ou même d’urine.

Etrangement, Oniros se sentait de mieux en mieux en s’éloignant de sa cage, il respirait de plus en plus facilement, marchait d’un pas de plus en plus assuré, allègre et trouvait même par moment l’énergie de se tenir droit, ce qu’il n’avait pu faire vraiment depuis sa captivité. Il avait presque l’air d’un humain normal et non pas d’un esclave hybride. Ce qu’il ressentait le plus comme une libération c’était sa distance avec le monde insalubre du confinement et du croupissement des chats. Il appartenait à l’homme plus qu’à l’animal dorénavant. Il se focalisa ensuite sur les mains de sa maitresse. Ses mains étaient fines, austères et tendres à la fois. Maigres peut-être et blanche surtout. Elles glissaient sur sa paume tout en la tenant fermement. Elle l’entraina un peu par sa gaieté mais sans excès afin de lui faire lever le pied. Elle se retourna pour le fixer et lui poser mille questions. Dans le flot des paroles il comprit qu’elle voulait acheter un lit, des vêtements et d’autres trucs… Il hocha la tête puis ajouta qu’il se fichait de la taille du lit et que des vêtements… Il s’en fichait pareillement. Elle s’excusa pour ses caquetages, il lui pardonna. Mais lorsqu’elle lui proposa à manger, là son ventre prit le relais, il hocha vigoureusement la tête, suivit d’un sourire avant de s’engouffrer avec sa maitresse toujours plus profondément dans cette ville au parfum de liberté…


=> Fin du rp en animalerie? =3
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MessageSujet: Re: L'espérance : un rêve qui veille.   L'espérance : un rêve qui veille. Icon_minitimeMar 9 Sep - 12:48

--> Pas de problème, je continue au restaurant ^^
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